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Radiographie d’un pays au bord de l’exaspération sociale

04/10/2010 13:27

Radiographie d’un pays au bord de l’exaspération sociale


 
  • Par Laurent Mauduit
  •  

    baroin1 Le ministre du budget n’a pas pu s’en empêcher. Alors que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) avait prévu de rendre public ce jeudi 30 septembre à 22 heures un nouveau «point de conjoncture», François Baroin a rompu l’embargo entourant le document et révélé dès le matin l’une des informations qu’il contient: l’Insee a relevé à la hausse sa prévision de croissance pour 2010, la portant à +1,6% contre une évaluation de +1,4% au printemps. Ce faisant, le ministre a commis une double faute: il a violé sans vergogne les règles qui encadrent la production statistique en Europe. Mais surtout, il a tenté d’accréditer l’idée que l’économie française se portait mieux, alors qu’une rafale d’études récentes attestent exactement du contraire: minée par des fractures économiques et sociales de plus en plus graves, la France est au bord de l’exaspération sociale.

    Pour le profane, la première faute semble vénielle; elle est pourtant gravissime. Afin de garantir l’indépendance des instituts statistiques et interdire toute pression ou manipulation, les grands pays européens ont adhéré à un code de bonnes conduites – on peut le télécharger ici – qui prévoit des procédures rigoureuses de publication des indicateurs économiques et sociaux. Ministre des finances, en 2004, Nicolas Sarkozy a fréquemment violé ses règles. Depuis 2007, Christine Lagarde a suivi son exemple. Désormais, c’est au tour de François Baroin de manifester tout le mépris qu’il éprouve pour l’indépendance de l’institut.

    1. La crainte d’une rechute économique

    S’il commet cette grave entorse, c’est pour tenter de convaincre l’opinion que la France se redresse, alors qu’elle est au bord de la crise de nerfs.

    Commençons donc par ouvrir ce fameux « point de conjoncture » de l’Insee – on peut en prendre connaissance ci-dessous : on verra que François Baroin n’a retenu qu’une infime partie de l’étude pour évoquer une accélération de la croissance.

    Quand on examine le document (voir la page 7), on retrouve effectivement le chiffre révélé par le ministre du budget : avec des taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,4% au 3e et 4e trimestre de cette année, la croissance de l’économie française devrait donc effectivement ressortir à +1,6% sur l’ensemble de cette année 2010. Soit 0,2 point de plus que ce que l’Insee escomptait dans sa « note de conjoncture » du mois de juin (lire notre article Les ménages ne profitent pas de la mini-reprise), et 0,1 point de plus que l’hypothèse économique du gouvernement retenue pour le nouveau projet de loi de finances.

    Mais une variation de 0,1 ou 0,2 point, c’est l’épaisseur du trait. En clair, cela ne révèle rien des tendances de fond qui affectent l’économie française. Car l’année touche bientôt à son terme. Et le vrai débat, qui divise les économistes, porte maintenant sur un horizon un peu plus lointain: en 2011, la France ne risque-t-elle pas d’être victime d’une rechute économique?
    Les facteurs qui pèsent en faveur d’une prévision pessimiste sont, de fait, très nombreux. D’abord, il apparaît clairement qu’après la très grave récession de 2009 (–2,5%), des raisons techniques, liées en particulier à la reconstitution des stocks des entreprises, ont offert une petite bouffée d’oxygène à l’économie. Mais ces effets sont forcément passagers et ne joueront plus en 2011.
    Plus grave que cela ! Le projet de loi de finances pour 2011, que le gouvernement vient tout juste de dévoiler, met en œuvre une politique d’austérité, par une rafale de hausses d’impôt et de réductions des dépenses publiques. Cette politique très restrictive va donc fortement peser sur la croissance, au risque de l’étouffer. C’est ce que redoutent de très nombreux économistes (voir en particulier notre entretien avec Joseph Stiglitz, ex-chef économiste de la Banque mondiale (1997-2000) et  prix Nobel d’économie en 2001 : «L’austérité en Europe est risquée»).
    Le risque est d’autant plus grand que la conjoncture est en train de se retourner aux Etats-Unis. Et du même coup, la demande adressée à l’Europe en général, et à la France en particulier, risque de brutalement fléchir. Pas d’euphorie, donc ! Quoi qu’en dise le gouvernement, les perspectives sont plutôt inquiétantes, du fait, au moins partiellement, de la politique qu’il mène.
    Certes, l’Insee ne le dit pas aussi nettement. Usant de formules toujours policées, l’Institut se réfugie derrière les chiffres et se garde de juger la politique gouvernementale. De surcroît, cette note a pour objet d’ajuster les prévisions économiques de 2010 et non de fixer celles de 2011. Mais il faut savoir lire la note entre les lignes. Enigmatiquement, elle est ainsi titrée «Vent d’ouest». Il n’y a pas de sous-titre, mais si tel avait été le cas, celui-ci aurait convenu: «Vents mauvais».
    La raison en est très simple. Les experts relèvent, eux aussi, que «la reprise mondiale est fragile et montre actuellement des signes d’essoufflement». En particulier, «aux Etats-Unis, le ralentissement économique s’annonce prononcé». Conséquence implacable : «A l’horizon de la fin de l’année, la zone euro serait touchée par le ralentissement américain, via les débouchés à l’exportation.» Pour être subliminal, le message n’en est pas moins très clair : pour 2011, la tendance de fond est inquiétante…
    Et cette mise en garde, il n’y a pas que l’Insee à la faire. Tous les grands instituts de prévisions, à des degrés divers, font la même : contrairement à ce que prétend le gouvernement, nous ne sommes pas dans une phase d’accélération de la reprise. Après une croissance qu’il évalue donc à 1,5% pour 2010, le gouvernement table donc sur +2% en 2011, alors que le «consensus» des instituts privés de prévision est de seulement 1,5% pour la même année. Parmi ces instituts, Natixis et Euler-Hermès tablent même sur seulement 1,1% et L’Expansion sur 1%. En clair, une croissance si faible qu’elle serait évidemment inapte à résorber le chômage, relancer l’emploi et combler les déficits. Une année sinistre en quelque sorte.  
    Cet environnement dépressif, conjugué à une politique économique violemment restrictive, ne laisse donc guère d’espoir : le chômage restera toujours effectivement à des niveaux records. Le taux de chômage, qui s’est établi à 9,7% de la population active au deuxième trimestre, serait, selon l’Insee, «quasiment stable : il atteindrait 9,6% à la fin de l’année» de 2010.

    2. Un chômage toujours au plus haut

    La première et la plus grave des fractures sociales ne se réduirait donc en rien. Et il faut bien prendre en compte que ce chiffre ne reflète que très imparfaitement les souffrances sociales de très nombreux Français. Car, ce taux de chômage correspond à presque 2,7 millions de demandeurs d’emplois. Mais si on prend en compte toutes les catégories de chômage, comme le montrent les statistiques publiques ci-dessous, y compris les demandeurs d’emploi qui ont effectué quelques missions, le chiffre grimpe aussitôt à plus de 4,2 millions de chômeurs.

    La tendance est même encore plus préoccupante. Malgré la mini-croissance de 2010, le chiffre global des demandeurs d’emploi, toutes catégories défendues, reste en hausse très violente : +7,3% sur un an à la fin du mois d’août. Ce chiffre-là vaut à lui seul réquisitoire : la France est sortie de la récession en 2009, mais le chômage a explosé.  

    3. Un emploi de plus en plus précaire

    Si le chômage a si fortement explosé, c’est, on s’en doute, parce que l’emploi ne progresse que très peu. Dans son «point de conjoncture», l’Insee en donne une mesure : «Les créations d’emploi s’élèveraient à 50.000 dans le secteur marchand non agricole au second semestre 2010, après +60 000 au premier semestre.»

    Ce chiffre est inquiétant à un double titre. D’abord parce que, comme on l’a vu, il est insuffisant pour faire reculer le nombre des demandeurs d’emplois. Mais surtout parce que les créations d’emploi profitent avant tout aux formes d’emplois… les plus précaires, sous la forme des CDD, de l’intérim, du travail à temps partiel, etc. Pour en prendre la mesure, que l’on étudie les chiffres officiels du ministère du travail! Les voici :

    Ces chiffres font apparaître que les 60.000 emplois créés évoqués par l’Insee au premier semestre de 2010 sont quasiment tous, ou presque, des emplois intérimaires. Très exactement le nombre des emplois en intérim a augmenté sur ce semestre de 56.700.

    Cela permet donc de prendre la mesure d’une autre fracture sociale majeure. Si la France souffre toujours d’un chômage de masse, l’emploi, lui, est de plus en plus flexible. C’est l’onde de choc d’un marché du travail très fortement dérégulé : les entreprises n’embauchent plus que très peu et quand elles le font, elles ne jouent que sur des statuts d’extrême précarité. Plus besoin de droit du licenciement! Les entreprises peuvent de la sorte ajuster en permanence leurs effectifs à leurs commandes.

    Une autre étude récente de l’Insee, que l’on peut consulter ci-dessous, étudie les évolutions de l’emploi sur les 50 dernières années, et donne une mesure encore plus impressionnante de la précarité qui ronge de plus en plus l’univers du salariat, qui était autrefois protégé par le statut des contrats à durée indéterminée.

    Dans cette note, on relève ainsi – et cela donne le tournis ! – que, de 1990 à 2007, «la part des emplois temporaires dans l’emploi salarié est passée de 10 à 15% ». Autre exemple, durant la même période, «la proportion de salariés qui travaillent à temps partiel est passée de 12% à 18%».

    Dans la colère sociale que l’on sent en France, il y a donc aussi ce sentiment très partagé par les salariés : l’emploi n’a plus son effet protecteur d’autrefois.

    4. Des salaires de misère

    On pourrait penser qu’il y a du misérabilisme à dire qu’il y a en France des salaires de misère. Et c’est vrai que la lecture rapide des statistiques de l’Insee peut venir confirmer ce sentiment.

    Dans son « point de conjoncture », l’Insee lâche ainsi une prévision qui peut faire illusion. L’institut affirme en effet que, «au total, le pouvoir d’achat des ménages progresserait sur un rythme de l’ordre de 0,5% par trimestre sur la deuxième partie de 2010». Dans un premier élan, on peut donc se dire : 0,5%, ce n’est pas beaucoup, mais c’est mieux que rien. D’autant que sur l’ensemble de l’année 2010, cela porterait la hausse du pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages à +1,3%.

    Ces chiffres sont pourtant trompeurs, car cette mesure du pouvoir d’achat du revenu disponible brut est affectée par la hausse de la population active. Elle ne reflète donc pas le pouvoir d’achat tel qu’il est effectivement ressenti par les ménages. Pour cela, il faut se reporter à deux autres indices, le pouvoir d’achat par unité de consommation ou le pouvoir d’achat par ménage. Dans son «point de conjoncture», l’Insee ne les a pas encore calculés. Mais on sait par avance que les chiffres seront beaucoup plus bas : vraisemblablement autour de +0,4% dans le premier cas, autour de 0% dans le second. En clair, les Français connaissent actuellement une quasi-stagnation du pouvoir d’achat.

    Mais ces chiffres, évalués en variation, ne rendent encore une fois que très imparfaitement de la souffrance sociale que beaucoup de Français éprouvent. Pour mieux l’approcher, il faut se reporter à une autre étude (voir notre article La moitié des Français vit avec moins de 1.580 euros par mois), que l’on peut consulter ci-dessous.

    http://www.gaullisme.fr/?p=9781

     






    Le protectionnisme monétaire est un protectionnisme commercial

    04/10/2010 13:14

    Le protectionnisme monétaire est un protectionnisme commercial


    D’une part, le protectionnisme commercial est souvent présenté comme le pire des maux économiques et les dirigeants du monde entier affirment vouloir lutter contre. De l’autre, rien n’est fait contre le protectionnisme monétaire, une arme tout aussi redoutable.

    La puissance de l’arme monétaire

    Il y a plus beaucoup plus simple et tout aussi efficaces que les droits de douane : la variation du taux de change. Courant 2007, l’euro cotait 1,3 dollars, soit une surévaluation d’environ 20%. En clair, un produit fabriqué dans l’Union Européenne dans une même usine, avec la même productivité, avec des salariés payés au même niveau, revenait 20% plus cher qu’aux Etats-Unis du fait de la simple sous-évaluation du dollar par rapport à l’euro.

    Pour amortir les conséquences de la crise économique, plusieurs pays ont utilisé l’arme monétaire. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont vite baissé leurs taux d’intérêts (contrairement à la BCE), ce qui a provoqué une vive dépréciation du dollar et de la livre face à l’euro (d’environ 20%). D’un seul coup, les produits importés de la zone euro coûtait environ 20% plus cher alors que leurs exportations vers la zone euro voyaient leur prix baisser d’environ 20%.

    La baisse consécutive des importations et l’augmentation des exportations contribuent fortement à la croissance du PIB et peuvent en partie compenser la récession de l’économie. C’est ainsi que les Etats-Unis ont enregistré une croissance de leur économie au second trimestre 2008 (poussée par une augmentation des exportations de plus de 10%) alors que la zone euro entrait déjà dans la récession, du fait de la surévaluation accentuée de l’euro.

    Deux poids deux mesures

    Cette pratique est assez répandue. La Suède a également profité de la baisse de la couronne en 2009 pour amortir les conséquences de la crise et la Chine refuse toujours de laisser flotter le wuan (sous-évalué de 50%) de manière à conserver l’avantage compétitif de ses exportateurs. Le cours d’une monnaie est aujourd’hui une des armes économiques les plus puissantes. La Grèce et l’Irlande, piégées dans l’euro, en auraient bien besoin pour relancer leurs économies.

    C’est bien pour cela qu’il est proprement hallucinant que la communauté internationale laisse faire les politiques de dépréciation monétaire alors qu’elle condamne tout protectionnisme commercial. Pourtant, laisser sa monnaie baisser de 20% revient à imposer un droit de douane de 20% sur les produits importés tout en versant l’équivalent d’une subvention de 20% pour les produits qui sont exportés depuis le territoire national vers l’étranger.

    Il y a sans doute une raison dans ce « deux poids deux mesures ». Les néolibéraux sont généralement favorables aux taux de change flottants car cela laisse les marchés jugent de la valeur d’une monnaie, même si les Etats peuvent intervenir. A contrario, ils voient les droits de douane comme une distorsion de la concurrence. Du coup, ces derniers sont condamnés avec une rare violence, quasiment théologique alors que les manipulations monétaires sont parfaitement tolérées.

    Le problème est que les institutions européennes refusent de voir que les autres pays utilisent largement le protectionnisme monétaire. Résultat la zone euro est la seule zone géographique qui refuse la moindre protection à son industrie, avec les conséquences que l’on sait sur l’emploi…

    Laurent Pinsolle






    Retraites : la fin du régime par répartition ?

    03/10/2010 09:43

    Retraites : la fin du régime par répartition ?


    http://www.gaullisme.fr/?p=9654

     

    Comme 70% des Français, mon appréciation sur le projet gouvernemental des régimes de retraite est double.

    D’une part, et c’est un constat partagé, il est indiscutable que les régimes actuels doivent être modifiés pour prendre en compte l’allongement moyen de la durée de vie et sauvegarder le régime par répartition qui est une conquête gaullienne.
    D’autre part, dans sa version actuelle et sur certains aspects, le projet est inacceptable.
    L’âge plancher de départ à la retraite prévu à moyen terme à 67 ans est une mesure injuste. Mieux vaudrait, en gardant la possibilité de départ dès 60 ans, prendre en compte la durée de cotisations, seul élément tangible pour déterminer un droit comme l’ont réclamé unitairement les députés villepinistes, gaullistes et Modem.
    Par ailleurs, la pénibilité de ou des emplois occupés pendant la vie professionnelle n’est pas réellement prise en compte. La déclaration d’invalidité ne peut résoudre qu’une infime partie du problème. En réalité, il conviendrait, dans le cadre de négociations au niveau des branches d’activité ou des entreprises pour certains cas spécifiques, de « bonifier » les emplois identifiés pénibles par l’octroi d’une annuité supplémentaire tous les 5 ans d’exercice.
    Le calcul du montant de la pension de retraite doit prendre en compte les carrières découlant de la promotion sociale et de la formation professionnelle qualifiante qui permettent, à tout âge, d’avancer dans son déroulement de carrière. A partir de cette considération, le calcul sur les 20 meilleures ou 5 dernières années serait bénéfique pour ceux qui s’investissent professionnellement.
    La défense du régime par répartition est, soi-disant, l’objectif du pouvoir actuel. Et pourtant ! La baisse programmée des pensions va « tuer » le régime par répartition.
    Les jeunes, notamment ceux qui visionnent réellement leur avenir professionnel, se posent à juste titre de nombreuses questions. Avec beaucoup d’interrogations sur leur futures retraites. A tel point qu’ils n’hésitent plus à franchir la ligne jaune, ce qui les conduit inévitablement a « alimenter » les différents produits financiers de capitalisation de plus en plus nombreux sur le marché. Ainsi l’érosion programmée des pensions se traduira à moyen terme par une part plus importante des régimes complémentaires par capitalisation. Rapidement, le rapport entre les deux régimes évoluera indiscutablement en faveurs des régimes par capitalisation. La culture anglo-saxonne triomphera et la solidarité, valeur pourtant républicaine et spécifiquement française, disparaitra.
    Enfin, le financement doit porter sur deux axes :
    Le premier est l’emploi. Une réelle volonté politique prenant en compte la préférence communautaire pour ce qui est des échanges commerciaux et la lutte contre les délocalisations favoriseront les emplois dans notre France, et en conséquence les cotisations destinées à la protection sociale.
    Le second, bien entendu, concerne les cadeaux fiscaux ciblés sur les populations les plus riches ; il faut supprimer le bouclier fiscal et s’assurer que les efforts demandés soient réellement partagés par tous en fonction des revenus réels.
    Alain KERHERVE





    Au Pays bleu

    30/09/2010 23:22

    Au Pays bleu


  • Au pays bleu
  • Auteur : Edouard Jauffret
  • Editeur : Librairie Classique Eugène Belin
  • Collection : Jauffret
  • Langue : Français
  • Parution : 1941
  • Format : Moyen (Roman, BD, guide de voyage...)
  • Nombre de pages : 256
  • Présentation de l'éditeur
    Ce livre de lecture est un roman scolaire qui relate la vie à peine romancée de l'enfance d'Edouard Jauffret en Provence. Il est destiné au cours élémentaire et propose de nombreux textes savoureux accompagnés de tout l'appareil pédagogique nécessaire à l'étude du français (mots expliqués, questions sur la lecture, exercices écrits, étude de la phrase),
    Il est superbement illustré de dessins en couleurs par Raylambert (Raymond Gabriel Albert Lambert). Les images sont délicieuses de fraîcheur et de naïveté, les couleurs légères comme des aquarelles.
    L'Auteur
    Edouard Jauffret, 1900-1945, a été instituteur puis inspecteur de l'enseignement primaire. Il est l'auteur de plusieurs livres de classe formant un cours complet de lecture dont Au Pays Bleu, en 1941 suivi du Petit Gilbert en 1942 et de la Maison des Flots Jolis.
    L'Illustrateur
    Raymond Gabriel Albert (Raylambert) 1889-1967, peintre, illustrateur de livres scolaires et de romans. Il a illustré plusieurs ouvrages chez Belin dont les fameuses grammaires Berthou-Grémaux-Voegele et la collection de romans scolaires d'Edouard Jauffret,
    Au Pays Bleu, Petit Gilbert, Les Belles images, La Maison des flots Jolis.
    Raylambert (ou Ray-Lambert)
    était un grand artiste normand hélas resté trop méconnu y compris par tous ceux qui ont tant apprécié alors qu'ils étaient sur les bancs de la petite école, ses merveilleux dessins si poétiques; cet artiste qui était également un excellent peintre, est surtout connu pour ses innombrables illustrations de livres scolaires dont les fameux ouvrages d'Édouard Jauffret et d'Ernest Pérochon.
    Avis de PW
    Une fois n'est pas coutume, je vous invite à lire ou à relire ce livre que j'ai  relu récemment et qui m'a rappelé ma prime jeunesse. Je l'ai découvert jadis en CE1 avec mon institutrice de l'école Fallière, et j'en ai toujours gardé un souvenir merveilleux. Que d'émotions ce livre de lecture m'aura donné à cette époque. Et aujourd'hui l'émotion est encore intacte. C'est ce livre qui m'aura donné le goût des lettres. Un grand merci aux pédagogues de l'époque qui savaient choisir les supports pour nous aider à aimer notre belle langue française. Les technocrates qui hantent l'éducation nationale de nos jours devraient retourner à ces fondamentaux ! 
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  • Crise : les économistes «atterrés» se rassemblent le 9 octobre

    30/09/2010 23:04

    Crise : les économistes «atterrés» se rassemblent le 9 octobre


     http://www.gaullisme.fr/?p=9708

    rubon6 Les économistes français sont de plus en plus nombreux à se dire «atterrés» : plus de trois ans après l’éclatement de la bulle des subprime, les politiques à l’origine de la crise sont toujours à l’œuvre. Un manifeste d’économistes atterrés , lancé le 1er septembre par quatre économistes de haut vol, a d’ores et déjà recueilli plus de 600 signatures, des universitaires pour la très grande majorité, dont Mediapart publie la liste en exclusivité.
    C’est tout un pan de la discipline économique qui s’élève ainsi contre les politiques d’austérité aujourd’hui menées en Europe, mais aussi contre l’insuffisance des mesures prises au G-20 et à Bruxelles pour en finir avec «une forme de dictature des marchés».
    A l’origine du manifeste, Philippe Askenazy, de l’Ecole d’économie de Paris, Thomas Coutrot, co-président de l’association Attac, André Orléan, directeur de recherche au CNRS, et Henri Sterdyniak, de l’OFCE, ont vite été rejoints par d’autres pointures du milieu académique, pour dénoncer ensemble le «logiciel néolibéral» toujours en vigueur dans l’Union.
    Parmi les signataires figurent des tenants de la théorie de la régulation (Robert Boyer, Bruno Amable), des penseurs du «bien-être» (Jean Gadrey, Alain Caillé, Marc Fleurbaye ou encore la sociologue Dominique Méda) et des spécialistes des relations Nord-Sud (Denis Cogneau, Pierre Salama). Mais aussi Frédéric Lordon (CNRS), Jacques Sapir (EHESS), Xavier Timbeau et Eric Heyer (OFCE), Michel Husson (INRES), Laurent Cordonnier (Lille-1), Gabriel Colletis (Toulouse 1) ou encore Michel Devoluy (Strasbourg).
    «Le logiciel néolibéral est toujours le seul reconnu comme légitime, malgré ses échecs patents», lit-on dans le manifeste. «Fondé sur l’hypothèse d’efficience des marchés financiers, il prône de réduire les dépenses publiques, de privatiser les services publics, de flexibiliser le marché du travail (…) En tant qu’économistes, nous sommes atterrés de voir que ces politiques sont toujours à l’ordre du jour
    Un colloque à Paris
    Pour ces hétérodoxes, l’austérité mise en place en Europe, en réaction à la crise grecque, menace jusqu’à l’avenir de l’Union européenne. «L’économie y est censée être au service de la construction d’un continent démocratique, pacifié et uni. Au lieu de cela, une forme de dictature des marchés s’impose partout, et particulièrement au Portugal, en Espagne et en Grèce, trois pays qui étaient encore des dictatures au début des années 1970 (…)»
    A un peu plus d’un an et demi de l’élection présidentielle, ce manifeste pourrait s’imposer comme un texte de référence dans le débat économique français. Il démonte dans le détail dix «fausses évidences» qui continuent d’inspirer les pouvoirs publics en Europe – l’idée, par exemple, que l’envolée de la dette des Etats résulte d’un excès de dépenses, ou encore cette autre idée selon laquelle la crise grecque a permis d’avancer vers un gouvernement économique européen.
    Dans le même temps, le texte décline une vingtaine de contre-propositions (qui ne font pas toute l’unanimité parmi les signataires), soumises au débat. Exemples parmi beaucoup d’autres: accroître fortement l’imposition des très hauts revenus «pour décourager la course aux rendements insoutenables», réduire la dépendance des entreprises vis-à-vis des marchés financiers en développant une politique publique du crédit, ou encore contraindre les agences de notation à rendre publics leurs calculs économiques, lorsqu’elles décident de dégrader la note d’un Etat.
    La prochaine étape aura lieu à Paris, samedi 9 octobre : un colloque ouvert au public sera organisé à Paris. Trois tables rondes sont prévues, sur la régulation financière, les politiques d’austérité, et la redéfinition d’un modèle économique européen. De quoi prendre le pouls d’une dynamique qu’il va falloir suivre de très près.





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